De nombreuses découvertes en psychologie et pédagogie ont été diffusées ces dernières années (comme les écrits de Françoise Dolto). Elles apportent un éclairage quant à la compréhension des besoins de l’enfant, au respect de sa personne et de son développement.
Les parents motivés peuvent s’adresser à différentes structures qui les accompagnent dans leurs préoccupations éducatives, ils apprennent comment communiquer au mieux pour l’épanouissement de leurs jeunes.
Et pourtant, beaucoup de mamans se sentent débordées, perdues, dépassées, fatiguées dans leur rôle au quotidien. On parle de burn out maternel (mais aussi de baby blues ou de maman blues).
Pourquoi est-il si difficile d’être maman de nos jours ?
Quelle est cette grande fatigue et cette sensation d’impuissance ?
Je pense que cette diffusion de connaissances a isolé les parents de la transmission du passé. Les modèles traditionnels (ex : punitions, …) qui les ont bercés sont jugés dangereux. Au vu de ces théories, ils se sentent obligés d’atteindre la perfection.
Il faut laisser l’enfant se développer à son rythme au risque de le traumatiser. Mais, cela se heurte aux modèles de notre société normative, sécuritaire et compétitive. Les mères sont perdues face à ces discours contradictoires.
Si leur enfant n’est pas performant, éveillé, bien éduqué, « en avance », les mères sont responsables et confrontées à la culpabilité. Continuellement remises en question, peu importe leur attitude. Trop fusionnelles, trop permissives, trop nerveuses, trop peu autoritaires, trop angoissées … Sans cesse jugées et s’auto-évaluant. Tout acte posé est analysé, comme pouvant avoir des conséquences néfastes.
Il est cependant difficile d’imaginer les besoins d’un autre être humain, fut-il notre enfant, autrement qu’à travers ses propres valeurs sa propre histoire et sa représentation du monde.
Nos enfants sont tellement investis, enjeux de notre réussite !
Il me semble urgent et primordial de réconcilier les femmes avec leur rôle de mamans, de leur rendre confiance en elles, de leur redonner une place centrale. Rendre leur histoire unique, chaque être est différent.
Laisser tomber l’idéal, cesser de s’enfermer dans un modèle intenable, irréel. Partager les responsabilités, les difficultés avec l’entourage. Confier les enfants à d’autres.
QUELQUES LECTURES :
Mère épuisée, Stéphanie Allenou, ed .Les liens qui libèrent
La Fatigue émotionnelle et physique des mères, Violaine Guéricault, éd , Odile Jacob
Comment ne pas être une mère parfaite, Libby Purves, éd, Odile Jacob
A chaque jour ses prodiges, Etre parent en pleine conscience, Myla et John Kabat-Zinn, éd, Les Arènes
Eloge des mères, Edwige Antier, éd, Robert Laffont
UN FILM
L’étranger en moi, un film de Emily Atet
Les parents motivés peuvent s’adresser à différentes structures qui les accompagnent dans leurs préoccupations éducatives, ils apprennent comment communiquer au mieux pour l’épanouissement de leurs jeunes.
Et pourtant, beaucoup de mamans se sentent débordées, perdues, dépassées, fatiguées dans leur rôle au quotidien. On parle de burn out maternel (mais aussi de baby blues ou de maman blues).
Pourquoi est-il si difficile d’être maman de nos jours ?
Quelle est cette grande fatigue et cette sensation d’impuissance ?
Je pense que cette diffusion de connaissances a isolé les parents de la transmission du passé. Les modèles traditionnels (ex : punitions, …) qui les ont bercés sont jugés dangereux. Au vu de ces théories, ils se sentent obligés d’atteindre la perfection.
Il faut laisser l’enfant se développer à son rythme au risque de le traumatiser. Mais, cela se heurte aux modèles de notre société normative, sécuritaire et compétitive. Les mères sont perdues face à ces discours contradictoires.
Si leur enfant n’est pas performant, éveillé, bien éduqué, « en avance », les mères sont responsables et confrontées à la culpabilité. Continuellement remises en question, peu importe leur attitude. Trop fusionnelles, trop permissives, trop nerveuses, trop peu autoritaires, trop angoissées … Sans cesse jugées et s’auto-évaluant. Tout acte posé est analysé, comme pouvant avoir des conséquences néfastes.
Il est cependant difficile d’imaginer les besoins d’un autre être humain, fut-il notre enfant, autrement qu’à travers ses propres valeurs sa propre histoire et sa représentation du monde.
Nos enfants sont tellement investis, enjeux de notre réussite !
Il me semble urgent et primordial de réconcilier les femmes avec leur rôle de mamans, de leur rendre confiance en elles, de leur redonner une place centrale. Rendre leur histoire unique, chaque être est différent.
Laisser tomber l’idéal, cesser de s’enfermer dans un modèle intenable, irréel. Partager les responsabilités, les difficultés avec l’entourage. Confier les enfants à d’autres.
QUELQUES LECTURES :
Mère épuisée, Stéphanie Allenou, ed .Les liens qui libèrent
La Fatigue émotionnelle et physique des mères, Violaine Guéricault, éd , Odile Jacob
Comment ne pas être une mère parfaite, Libby Purves, éd, Odile Jacob
A chaque jour ses prodiges, Etre parent en pleine conscience, Myla et John Kabat-Zinn, éd, Les Arènes
Eloge des mères, Edwige Antier, éd, Robert Laffont
UN FILM
L’étranger en moi, un film de Emily Atet